Autoportrait d'Erik Beck.
Crédit photo: Erik Beck.

Erik Beck

Né à Montréal en 1965, Erik Beck, bachelier en arts visuels de l’Université Concordia, a tout d’abord exprimé sa créativité par le biais de la musique. Bien qu’il se soit concentré sur la photographie et la sculpture, il a réalisé quelques installations sonores et performances. Formé à l’école de l’argentique, où le processus était limitatif, Beck s’est forgé un langage plastique qu’on reconnaît encore aujourd’hui. Toujours avide de transgresser les codes établis, il est naturel pour lui de se tourner vers l’art mobile, une pratique par laquelle il perçoit mieux les enjeux de la photographie actuelle. Membre fondateur du Mouvement Art Mobile (MAM), il a fait plusieurs expositions solo et participé à des expositions de groupe au Québec, aux États-Unis et en Europe.

Site web personnel: beckibecko.com

Twitter: @beckibecko

Instagram: @beckibecko

Région associée dans le cadre de Particules: Estrie.

En quoi cette région influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
J’ai adopté l’Estrie il y a 20 ans, surtout pour la proximité des sentiers, lacs et montagnes. Ça ne se reflète pas toujours de façon évidente dans mon travail, mais le fait d’avoir accès à toute cette splendeur au quotidien crée une base solide pour favoriser l’inspiration!

Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
L’éducation du numérique avec les jeunes, j’œuvre depuis maintenant 11 ans auprès d’élèves dans les écoles du Québec afin de les aider à être plus créatifs avec les outils mobiles en offrant des ateliers de photographie, d’animation stop motion et d’art sonore.

Ses artistes visuels coup de cœur?
Rafael Lozano-Hemmer, Nicholas Baier, David Stearns, Ezra Teboul actuellement. Dans le passé, Joseph Beuys, Andy Warhol, Cy Twombly, Basquiat…

Ses auteurs ou autrices coup de cœur?
Paul Auster, Blaise Cendrars et Yoko Ogawa.

Un personnage de roman qui l’inspire?
Peter Aaron dans Leviathan de Paul Auster.

Son incontournable du web?
UbuWeb.

Le superpouvoir qu’il aimerait avoir?
La télétransportation. Beam me up, Scotty!

Ce qu’il déteste par-dessus tout?
L’ignorance.

Son mot préféré?
Éphémère.

Le son qu’il préfère?
Celui des trains.