
Arleen Thibault
Originaire de Québec et active sur la scène francophone du conte depuis plus de 15 ans, Arleen Thibault a su créer un univers de contes original, porté par une touchante présence sur scène, où le merveilleux et l’urbain se côtoient avec humour.
Site web personnel: arleenthibault.com
Twitter: @ArleenConteuse
Région qu’elle représente dans le cadre de Particules: Nord-du-Québec.
En quoi cette région influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
J’ai fait la connaissance de la région du Nord-du-Québec dans les deux dernières années pour présenter des spectacles et animer des ateliers de conte dans les écoles secondaire. J’ai eu la chance d’aller à la rencontre des gens de Chapais, Chibougamau, Lebel-sur-Quevillon, Matagami et même de Radisson dans la Baie-de-James. Les liens se sont faits rapidement. Je retrouve là-bas à la fois l’esprit de l’aventurier et l’esprit de proximité du village de conte.
Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
Le conte dans les écoles, à tout âge, et pas seulement considéré comme littérature pour enfants.
Son artiste visuel coup de cœur?
Les oeuvres de Jean-Claude Dupont, des toiles d’art naïf qui illustrent les légendes du Québec.
Ses auteurs ou autrices coup de cœur?
Ces temps-ci: Géraldine Kosiak (Chez nous), Nancy Huston (L’espèce fabulatrice) et Boucar Diouf (Pour l’amour de ma mère).
Un personnage de roman qui l’inspire?
Mon héroïne d’enfance préférée a été Anne Shirley dans l’œuvre de Lucy Maud Montgomery. C’est l’auteure qui m’a fait aimer la lecture. Je suis passée d’une petite fille qui ne lisait pas du tout à celle qui lisait des briques de centaines de pages en quelques mois vers l’âge de 8 ou 9 ans. Sa vie entière est un plaidoyer pour l’imaginaire.
Son incontournable du web?
Les balados de Radio Canada (une façon de se faire dire à l’oreille qui rappelle le conte).
Le superpouvoir qu’elle aimerait avoir?
Jouer avec le niveau de concentration des gens.
Ce qu’elle déteste par-dessus tout?
Les formulaires. Je suis inconfortable dans les petites cases.
Son mot préféré?
Le mot de la fin (ce qui n’est pas la même chose qu’avoir le dernier mot). Finir un spectacle est une chose magnifique à vivre.
Le son qu’elle préfère?
Le rire.