Autoportrait de Joannie Lafrenière.
Crédit photo: Joannie Lafrenière.

Joannie Lafrenière

Diplômée en journalisme et en photographie, Joannie Lafrenière s’intéresse aux belles gens qu’elle a le privilège de croiser sur son chemin. À travers sa pratique à caractère anthropologique teintée d’humour et d’une fascination certaine pour le kitsch et la culture de masse, Joannie croit fermement que le documentaire est un art de la rencontre qui vise à bâtir des ponts entre les êtres humains. Elle photographie et filme autant pour des magazines, des séries télé, des projets interactifs (ONF), des musées (McCord) et des galeries, en plus de collaborer à différents projets à titre de directrice photo. Elle travaille actuellement à la réalisation de GABOR, un long métrage documentaire à propos du photographe canadien d’origine hongroise Gabor Szilasi.

Joannie vit, travaille, se costume et s’amuse à Montréal et un peu partout où la vie la porte.

Site web personnel: jlafreniere.ca

Twitter: @JoannieLafreni2

Instagram: joe_____joe

Région associée dans le cadre de Particules 2020: Montréal.

En quoi cette région influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
Montréal, autant que les régions et le reste du monde, est un terrain de jeux inspirant qui me permet de faire des rencontres signifiantes et nourrissantes.

Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
La cause des ainés me tient tout particulièrement à cœur. Je m’intéresse également à la sororité, soit le rapport que les femmes entretiennent entre elles, ainsi qu’à notre rapport au voyage, au tourisme de masse et à notre lien avec la spiritualité autant comme individu que comme société… en plus de prôner un décloisonnement de l’art afin de le rendre plus accessible (art public). Des causes variées quoi!

Ses artistes visuels coup de cœur?
Agnès Varda, Martin Parr, Raymond Depardon, Harry Gruyaert et Gilles Groulx.

Ses auteurs et autrices coup de cœur?
Fanny Britt, David Goudreault, Jean-Christophe Réhel, Pierre Falardeau et Rupi Kaur.

Un personnage qui l’inspire?
Les personnages dysfonctionnels de toute la filmographie de Wes Anderson.

Son incontournable du web?
Le site de l’ONF.

Le superpouvoir qu’elle aimerait avoir?
Avoir un rapidotron à portée de main et ainsi pouvoir me transporter d’un claquement de doigts, n’importe où dans le monde.

Ce qu’elle déteste par-dessus tout?
Le son d’un air climatisé et les gens qui ne pensent qu’à eux dans une foule ou en voiture. Ah, j’oubliais: les humains qui manquent de gratitude ont tendance à irriter mon gros nerf également.

Son mot préféré?
Berlingot, sans l’ombre d’un doute, un mot qui sonne comme dirait Céline…

Le son qu’elle préfère?
Celui de la nature quand j’ai le bonheur d’être au bord d’un lac.