Portrait d'Annab Aubin-Thuot (La Nab).
Photo: courtoisie.

La Nab

La Nab vient de la planète poésie. Fière pelleteuse de nuages, elle redescend parfois sur terre et observe la nature humaine avec un intérêt marqué. Tout semble l’ébahir: le corps, le conflit, le hasard, les regards dans le vague, la crisis, l’impermanence. Collaboratrice à la revue Jeu et bientôt doctorante à l’UQAM (Études et pratiques des arts), elle se dédie depuis 2015 à l’enseignement de la clownerie. Ses formations s’adressent à des adultes, préférablement en résistance à l’aridité en toute chose. Malgré ses défauts protéiformes et son parcours universitaire (BAC en écriture de scénario et création littéraire / Maîtrise en études littéraires), elle tâche ardemment de s’améliorer en s’intéressant aux émotions. En juin 2019, elle monte sur les planches avec son spectacle solo : Où es-tu, matière? – une fantaisie clownesque d’une heure trente.

Site web personnel: lanabclowne.com

Twitter: @AnnabAubin

Région représentée dans le cadre de Particules: Laurentides.

En quoi la région qu’elle représente influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
Aucune influence particulière.

Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
Défendre les arts vivants, toujours, et en particulier en temps de Covid-19!

Ses artistes coup de cœur?
Lior Shoov, la multi-instrumentiste, Sol, le soliloque, Gardi Hutter, la clown.

Ses auteurs et autrices coup de cœur?
Serge Pey, Annie Ernaux, Nina Bouraoui.

Des personnages qui l’inspirent?
Ines Pérée et Inat Tendu.

Son incontournable du web?
Arg! Je résiste à écrire le nom d’une méga-compagnie où j’aime découvrir de nouvelles musiques. Je vais plutôt nommer: les podcasts en général, Les Pieds sur terre en particulier.

Le superpouvoir qu’elle aimerait avoir?
Rire de tout.

Ce qu’elle déteste par-dessus tout?
L’intolérance.

Ses mots préférés?
Errance, furibond, pivoine, clavicule, colère.

Le son qu’elle préfère?
Zzzzz…