
Bobby Aubé
Bobby Aubé est né en 1990. Il a vécu la majeure partie de sa vie en banlieue de Québec. Plus précisément à Neufchâtel, en périphérie du boulevard de l’Ormière et aux berges de Wendake, près d’une nature en déboisement aujourd’hui connue sous le nom de boulevard Robert-Bourassa. De 2011 à 2017, il a complété un baccalauréat et une maîtrise en études littéraires. Il a aussi publié dans quelques journaux et magazines et rédigé plusieurs jets de deux manuscrits. L’un a fini aux poubelles et l’autre dans un tiroir de sa commode parce qu’il lui rappelle pourquoi l’écriture est importante dans sa vie. Depuis un peu plus d’un an, il travaille sur un nouveau roman pour lequel il a reçu une bourse de création du CALQ.
Twitter: @bobbyaube
Instagram: @bobbyaube
Région qu’il représente dans le cadre de Particules: Capitale-Nationale.
En quoi cette région influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
Puisqu’on apprend à écrire en partie comme on apprend à vivre, je pense que ma ville se reflète dans tout ce que j’écris. Les odeurs, les sons, les sentiments. Chacune de ces choses qui aident à donner vie au texte, je les ai d’abord expérimentées dans un coin ou l’autre de Québec. J’aurais beaucoup à écrire sur cette ville, mais même lorsque j’écris sur l’ailleurs, il y a beaucoup d’elle derrière la plume.
Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
La cause environnementale, la vitalité de la culture au Québec, l’égalité des genres et le rejet des formes de racisme, conscientes ou inconscientes. On pourrait y ajouter le développement des sports, puisque j’ai enseigné le taekwondo plusieurs années. Bref, j’encourage la venue d’un monde meilleur.
Ses artistes visuels coup de cœur?
Les frères Fred et Thony Jourdain, respectivement illustrateur et photographe. Deux artistes de Limoilou qu’on retrouve à la boutique Les Trafiquants d’art sur la 3e Avenue.
Ses auteurs et autrices coup de cœur?
Victor Hugo, J. K. Rowling, Romain Gary, Anne Hébert, Alessandro Baricco, Gabrielle Roy, Stefan Zweig, Margaret Atwood, etc.
Un personnage de roman qui l’inspire?
Janek, dans Éducation européenne de Gary. Pour sa sensibilité au milieu d’un monde en déconfiture. Je pourrais ajouter le personnage de Werner dans Toute la lumière que nous ne pouvons voir d’Anthony Doerr. Les deux se ressemblent beaucoup.
Son incontournable du web?
Pendant le confinement, je me suis mis à écouter régulièrement le Sans Filtre Podcast. Sinon, le site du Devoir reste pour moi un incontournable quotidien.
Le superpouvoir qu’il aimerait avoir?
La téléportation serait franchement intéressante.
Ce qu’il déteste par-dessus tout?
L’arrogance.
Son mot préféré?
Le verbe contempler. Je pense.
Les sons qu’il préfère?
Le flux des rivières. Aussi commun que celui puisse l’être.