Véronique Grenier

Véronique Grenier enseigne la philosophie au collégial depuis 2009. Elle est l’autrice du récit Hiroshimoi (2016) et des recueils de poésie Chenous (2017) et Carnet de parc (2019) publiés aux Éditions de Ta Mère et de Colle-moi (2020) à la Courte échelle. Elle a également collaboré à quelques collectifs (Sous la ceinture: unis pour vaincre la culture du viol, Libérer la colère, Avec pas une cenne). Chroniqueuse – notamment à titre de «philosophe de circonstance» à l’émission Et si on se faisait du bien, ICI Radio-Canada, été 2018 –, conférencière, elle a aussi été porte-parole de la campagne provinciale «Sans oui, c’est non!» pour contrer les violences à caractère sexuel (2015-2018). Récipiendaire du Mérite estrien (janvier 2018) et du prix Jean-Claude Simard de la Société de philosophie du Québec (2017), elle déteste les demandes à l’Univers.

Twitter: @v_grenier

Instagram: @v_grenier

Région représentée dans le cadre de Particules: Estrie.

En quoi la région qu’elle représente influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
Par les lieux que je fréquente (en particulier le centre-ville de Sherbrooke, ses cafés, surtout) qui sont des endroits dans lesquels je me suis souvent posée pour écrire, ou encore les multiples refuges que l’Estrie offre pour sortir de son ordinaire, son quotidien (montagnes, plages, sentiers de randonnées, etc.) et qui permettent un ressourcement ou encore lavent le regard et donnent des nourritures autres à l’inspiration.

Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
Les violences à caractère sexuel; les iniquités socio-économiques; l’injustice épistémique; l’accessibilité de la culture et la littératie.

Ses artistes visuels coup de cœur?
Cath Laporte, Pony, Ben Tardif, Mathilde Corbeil, MC Marquis, Stéphanie Robert, MissMe, MONK.E, *, Keith Haring.

Ses auteurs et autrices coup de cœur?
Maggie Nelson, Lucille Ryckebusch, Alexie Morin, Vickie Gendreau, Mikella Nicol, Emmanuelle Riendeau, Hélène Dorion, Queen Ka, Josée Yvon, Sarah Kane, Paul Kawczak, Martin Gibert.

Un personnage de roman qui l’inspire?
Dorian Gray.

Son incontournable du web?
L’équipe et les capsules de Rad.

Le superpouvoir qu’elle aimerait avoir?
Le don d’ubiquité.

Ce qu’elle déteste par-dessus tout?
L’arrogance.

Ses mots préférés?
Chatoyance.

Le son qu’elle préfère?
Celui de l’eau chaude qui coule sur le café dans mon Bodum, le matin.