Portrait de Pierre Drouin. Crédit photo: Martine Doyon.
Crédit photo: Martine Doyon.

Pierre Drouin

Dans une autre vie, Pierre Drouin était un chat, ou un serval peut-être, c’est flou, mais un petit félin c’est certain. Il habitait la côte et il ne se nourrissait que de coquillages (les gros dans lesquels on peut entendre des choses étranges). C’était fort agréable. Il était un bon chat, en ce sens où il excellait à tout ce qui est attendu d’un chat. Maintenant il essaie d’écrire. Ce n’est pas aussi facile.

Twitter: @PierreDrouin12

Région représentée dans le cadre de Particules: Mauricie.

En quoi cette région influence-t-elle ou a-t-elle influencé ses œuvres?
Il y a en Mauricie une mine de mica, quelque part dans le Nord à mi-chemin entre Timbrell et Wemotaci. Ce minerai, aussi appelé « or de chat », est utilisé dans la confection de poudres cosmétiques qui procurent à la peau de ceux qui s’en badigeonnent un effet nacré. En tant qu’écrivain, j’aime bien que mes mains scintillent lorsque j’écris. Derrière le clavier, avec mes mains enduites de poudre de mica, j’écris avec l’impression que des arcs-en-ciel vibrent sous mes yeux, c’est très inspirant. J’ai appris l’existence de la mine de phlogopite du lac Letondal qu’après m’être établi en Mauricie, je ne peux donc voir dans cet appel régional que la main tendue du destin qui voulait me rapprocher de la source géologique de mon inspiration.

Les causes ou initiatives qui lui importent particulièrement?
Tout ce qui est juste et bon.

Son artiste visuel coup de cœur?
Marcel Dzama.

Son autrice coup de cœur?
Geneviève Desrosiers.

Un personnage qui l’inspire?
Le chat dans La Promesse de l’aube de Romain Gary.

Son incontournable du web?
Wikipédia.

Le superpouvoir qu’il aimerait avoir?
Le remplissage automatique des formulaires.

Ce qu’il déteste par-dessus tout?
Chercher le «u accent grave» sur un nouveau clavier.

Son mot préféré?
Cossin.

Le son qu’il préfère?
Celui d’une vitesse fluctuante.